Il était mort
Lui-même avait mutilé, tué
Des bras, jambes et têtes
Avaient volés
En tout sens
Sous le tranchant de son épée.
La haine l’avait poussé
A cette destruction
C’étaient eux ou lui
Pendant des heures
Pleines d’indécision.
Enfin la partie gagnée
Dans la retraite ennemie
L’un d’eux violement
L’avait bousculé.
Le bruit métallique
La chute et le
Fracas contre le rocher
Les vertèbres éclatent
Et c’est la mort.
Il l’avait refusée
Puisqu’ils avaient gagné
L’odeur insipide
Du sang versé
Dans un coin de l’armure
Il s’était réfugié.
Des siècles ont passé
Il est resté enfermé
Il demande maintenant
Pour lui le repos
Loin de tous ces gens
Qui visitent le château
Et prennent les photos
Il hurle son silence
Que la mort l’emporte.