Certains d’entre nous souhaitent laisser une trace notoire pour les générations à venir: une manière de ne pas mourir vraiment une fois le moment venu. Le squelette de dinosaure ici représenté est celui d’un iguanodon de Bernissart. Il date de 125 millions d’années. 125000000… Je ne parviens pas à vraiment imaginer ce que sont 125 millions d’années du haut de mes quelques dizaines de printemps. Notre désir d’immortalité… Notre peur d’être oublié… Cela ne pèse vraiment pas lourd lorsqu’on regarde dans le rétroviseur de la vie de la terre, dans le rétroviseur de l’évolution de la vie. Pas lourd du tout; du niveau de l’insignifiance. Il faut vivre aujourd’hui pour aujourd’hui et peut-être demain mais pas pour les cents ou milles ans après notre mort. C’est ce que je pense… aujourd’hui.
- Please respect our copyright and before the use of any of the content of this site, send an e-mail to arretfacultatif@gmail.com.
-
Recent Posts
Archives
Categories
-
A reblogué ceci sur JOURNAL LE COMMUN'ART.
Pingback: Quelque chose qui se rapproche de l’éternité | JOURNAL LE COMMUN'ART
Oui, mieux vaut se concentrer sur une métaphysique à notre échelle. Sinon ça donne un peu le vertige.
Oui: soyons conscients de notre échelle 🙂